Hervé Bréhier
"il est tôt"
du 27 septembre au 22 octobre 2005
Hervé Bréhier
Formation | |
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1998 | École des Beaux Arts de Clermont-Ferrand DNSEP (Diplôme National Supérieur d‘Expression Plastique) |
Expositions | |
2005 | Galerie du Haut Pavé, Paris Le jour de la sirène «chez Christophe Cuzin», exposition personnelle, Paris 15e |
2004 | «Stocks en stock» exposition collective, Limoges |
2003 | Dans la série «rien à voir» des Instants Chavirés, projections vidéos du 29 septembre au 25 octobre, Montreuil Les Mars de l'Art Contemporain : exposition personnelle à l'école des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand La Galeru, exposition personnelle, Fontenay-sous-Bois |
2002 | Exposition personnelle «Travailler au corps», Villa du Parc Centre d'Art Contemporain d'Annemasse Exposition collective «Je vois ce que c'est», Fontenay-sous-Bois Résidence au Centre de Sculpture de Montolieu (11) |
Bourses / Achats | |
2005 | Acquisition d'une copie d'un multiple de cinq de la vidéo «les volets» par le Conseil général de la Seine-Saint-Denis |
2002 | Aide au matériel, Affaires Culturelles du Val-de-Marne |
1999 | Aide individuelle à la création, DRAC Auvergne |
sans titre, 2005
photographie
porte découpée en sept
morceaux, 2005
porte, 78 x 41 x 82 cm
interstice, 2005
vidéo couleur, 5 min. 40 sec.
Hervé Bréhier donne une relecture à des espaces connus.
Il rassemble le minimum d'éléments dénotatifs qui constitueront le signifiant.
La nouvelle présentation des choses proposera l'émergence d'un signifié.
Les objets qui deviennent sujets de l'action sont chargés d'histoire collective ou individuelle, dont l'expérimentation est de l'ordre de l'intime.
Les objets quotidiens, les expressions, les situations communes sont exploités. - Qui n'a pas, à un moment donné, pour une raison ou une autre, gratté une surface ? -
L'objet, sorti de son contexte est repensé, tout en l'intégrant dans un espace réapproprié.
La dimension psychologique, étroitement liée à l'objet, est résolue formellement par une composition minimale.
La litote est maximale.
La construction ne s'applique pas au détail formel, la méthode est clairement exposée.
Le regardeur est confronté physiquement aux pièces, il est invité à les revivre.
Une succession de points de vue est suggérée.
La compréhension, la maîtrise du matériau est immanente, elle a pour référentiel le sol.
La hiérarchie des choses n'existe pas.
La temporalité n'est pas limitée par l'oeuvre, elle est incluse dedans mais se poursuit au-delà.
Les portes
Le volume doit être limité uniformément et être la sommation d'une porte découpée sans chute.
Chaque porte découpée est la traduction formelle spécifique d'un contenu unique, qui devient limité visuellement par l'objet.
Interstice
Suite rythmique élaborée par deux corps, rendue visible par l'apport lumineux logé dans l'interstice d'un volume.
La prise de vue cadre un intervalle aux extrémités souples mais infranchissables.
Une quête sans fin, de rien, est mise en évidence.
Christelle Chevallereau