Catherine Larré

Photographies

du 6 novembre au 1er décembre 2001


Catherine Larré

Née le 28 décembre 1964
102bis rue de Vincennes
93100 MONTREUIL
01.42.87.56.40 / 06.09.14.00.63
cathouolarre@free.fr http://www.catherinelarre.com

Formation
École Nationale Supérieure des Arts Appliqués — BTS — Paris
Royal College of Art — Master of Arts — Londres
Principales expositions
2001Galerie du Haut-Pavé, Paris
Attention Talent 2001, FNAC Italie / FNAC Forum, Paris
Artsenal, Issy-les-Moulineaux
Galerie Gana, Paris
Centre Culturel Coréen, Paris
Salon Jeune Création, Paris
Musée d‘histoire vivante, Montreuil
2000Arles Off, Arles
Salon Jeune Création, Paris
Centre Culturel Coréen, Paris
Espace Culturel Henri Matisse, Creil
Espace Culturel Jean Legendre, Compiègne
1999Artsenal, Issy-les-Moulineaux
Musée de l‘érotisme, Paris
1998Mois Off de la photo, Paris
1996Salon de Montrouge
Aide individuelle à la création — DRAC Picardie
1995London Soho Festival, Londres

Des silhouettes, des visages dans la pénombre, des regards voilés, les images de Catherine Larré sont chacune une exploration délicate, subtile, de paysages mentaux, où les êtres sont comme des apparitions, fragiles, égarées dans un songe.
Parfois une chevelure au premier plan évoque cet état de conscience particulier, à la frontière de l‘éveil et du sommeil, où, immobile, on assiste impuissant au film mystérieux de nos rêves.
Sans doute, dans ces photos, le mystère tient-il aussi à cette lumière si singulière qui ne dévoile pas les choses mais, au contraire, les trouble.
Diurne, elle fait irruption sur ces modèles pour irradier les corps, éblouir les visages, voiler l‘image.
Nocturne, la lumière est si sourde que les regards peinent à émerger de l‘ombre dont ils semblent être prisonniers.
Il y a quelque chose de l‘ordre du surnaturel dans cet univers ; pourtant ici rien de menaçant. On se sent plongé dans une lenteur particulière, mélancolique, qui nous rappelle aussi nos rêves d‘enfance, où l‘inquiétude se mêle à une certaine douceur.
Catherine Larré parvient à nous replonger dans ces sensations-là ; elle nous entraîne à prendre le temps de sentir la chaleur d‘un rayon de soleil, de s‘émerveiller de la rosée qui perle sur une toile d‘araignée ; on se laisse bercer par cette eau caressante, en humant, les yeux mi-clos, un bouquet d‘iris. Le temps se dilate, des instants suspendus, en silence avec un petit parfum d‘éternité.

Olivier Panchot

index