Christophe Macé

installations

du 10 mai au 14 juin 2003


Christophe Macé

Né en 1967
Vit à Paris, travaille à Ivry
41, rue des Cascades, 75020 Paris
christof.mace@free.fr
Site : christof.mace.free.fr

Expositions personnelles
2003Galerie du Haut Pavé, Paris
2001Galerie ICI, "Avatars, dernières assemblées",Paris.
1999"Chez Agnès Stacke", Paris
Expositions collectives
2003Jeune Création, Grande Halle de la Villette, Paris
2002Aspic Hamélia Théâtre, "Vidéo-projection" avec CoMixtream, Asnières
2001Cinéma Images d'Ailleurs, "Friches", vidéo-projection avec CoMixtream, Paris.
2000Ventre de la baleine, "Portes ouvertes", Pantin.
1999Interférences : installation (vidéo-projection et sculpture) de Christophe Macé et Caroline Pouzolles, Lille
1998Galerie Citémoi, Romainville
1997La Malterie, "Patrick Cœuru, Jean-Luc Guionnet, Eric Loillieux, Christophe Macé", Lille
1994Atelier / galerie, "Au 5, rue Lemercier", Paris.
Théâtre des Louvrais, Vincent Colin invite UN JOUR-UN LIEU, Pontoise
1993Fort d'Aubervilliers, Côme Mosta-Heirt invite UN JOUR-UN LIEU, Aubervilliers
Z2, UN JOUR-UN LIEU, friche industrielle, La Courneuve
Paris-Nord, UN JOUR-UN LIEU, ancienne fonderie Citroën, Saint-Ouen


Christophe Macé poursuit ici sa réflexion sur le matériau, celle initiée par les artistes de l'Arte Povera, élargie plus tard par la sculpture Anglaise dans les années 80.
Plâtre, parpaing, tuile, ardoise, autant de matériaux qu'il aborde avec un autre regard que celui induit par les usages codés de la construction, ce qui leur confère un vaste champ de potentialités.
Ainsi, dans un second temps, le geste révèle les multiples possibilités plastiques de la cloison de placoplâtre. Elle devient à la fois un volume malléable, pouvant structurer un espace, mais aussi une surface plane (le revêtement sensuel en papier), sur laquelle la main intervient pour gratter, déchirer, éplucher cette peau de mur. Sculpture et peinture sont toutes deux convoquées dans ce geste, et c'est ce va-et-vient qui intéresse l'artiste : lorsqu'il décide de confronter ces plaques de plâtre, travaillées dans leur épaisseur, à des plages de couleur monochromes, laquées, brillantes, lisses, il marque davantage ce passage d'une réalité - celle de la matérialité, de la sculpture, - vers le monde de l'intangible, - l'image, la peinture.
"Ces zones d'incidence", comme Christophe Macé les distingue lui-même, entre des forces distinctes, entre l'énergie de l'image et les résistances du réel provoquent ce basculement d'un monde à l'autre qui s'éprouve par des sensations engageant le corps.
"Ce jeu infini avec les bords flottants de l'œuvre permet d'élargir le terrain de ses principes actifs à l'échelle d'un lieu, d'un parcours, (celui qui regarde). Ce qui m'intéresse c'est donc bien cette pensée du débordement, la charge de l'inattendu" Christophe Macé

A. L.

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