Pierre-Alexandre Remy
"de l'un à l'autre"
du 24 mai au 18 juin 2005
Pierre-Alexandre Remy
Formation | |
---|---|
2000-04 | Etudiant dans l'atelier de Richard Deacon, en sculpture, à l'École Nationale Supérieure des Beaux Arts, Paris |
1997-2000 | Étudiant en arts appliqués, section mise en forme du métal, à l'École Olivier-de-Serres, Paris |
Expositions | |
2005 | Galerie du Haut Pavé, Paris |
2004 | «Bazar», Indian Habitat Center, Delhi, Inde, |
2003 | «Vous êtes ici», Amilly, Loiret ; publication d'un catalogue (Éditions de l'ENSBA) |
2002 | «Arte/Mare», Knokke-Heist, Belgique |
Comme une terre jamais nommée, 2005
Dialogue de sourds, 2005
D'un bras, déborde, 2005
Sans titre, 2004
J'ai joué dans ce palais des formes infinies, 2004
Ce qui se passe de l'un à l'autre, 2003
Sur le bout de la langue, 2003
Ce qui m'importe n'est pas tant l'objet ou le sujet en soi mais les relations existant entre eux.
Inertes, mouvantes, utiles, pensantes, non pas ces matérialités juxtaposées mais ce qui a lieu, entre elles.
Ce lien intangible construit leur sens et leur donne corps. L'un n'existe que par ce qui le lie à l'autre.
Je cherche à saisir la forme elle même autant que l'espace qui l'entoure et la dessine. L'espace qui organise sa relation, et dans le même temps, sa séparation, à une autre.
Un réseau se met en place, entre ces formes, par ce qu'elles disent d'elles-mêmes, ce qu'elles disent les unes des autres et les unes aux autres.
Et ce qu'elles nous disent et disent de nous.
Et comment elles se lient à nous et entre nous.
Les objets présents ici se montrent, se regardent, se parlent entre eux et nous parlent, et nous montrent, et nous invitent à nous parler, entre nous.
Et c'est dans ce dialogue croisé qu'objets et sujets nous apparaissent, dans leur entier et nous découvrent un peu plus.
Mais à chaque apparition, le dialogue est réécrit, les relations ne sont plus les mêmes, les acteurs changent et ce indéfiniment.
C'est ce lien sans cesse dénoué et renoué que je cherche à dessiner dans mon travail.
Pierre-Alexandre Remy, mai 2005