Hugo BEL
« Le merveilleux est dans le quotidien »
Exposition du 5 novembre au 8 décembre 2019
Vernissage mardi 5 novembre de 18h à 21h




Laure JULLIEN
« Crépuscule embaumé »
Exposition du 24 septembre au 19 octobre 2019
Vernissage mardi 24 septembre 18H / 21H

Du Bateau Ivre, Laure Jullien a tiré le titre de sa dernière oeuvre, une vidéo immersive pour dispositif VR, « Crépuscule embaumé », mais aussi, à travers quelques vers choisis, la trame du drame chromo-lumineux dans lequel elle plonge le corps du spectateur. S’il faut jouer à trouver ce qui unit le Bateau Ivre du Crépuscule Embaumé, le premier rapprochement qui me vient à l’esprit est ce qu’écrit Yves Bonnefoy sur le sujet.

De ce poème en particulier, et de la poésie de Rimbaud en général, Yves Bonnefoy écrit qu’il s’agit d’une « victoire de lucidité sur un premier élan d’espoir ». Au premier épanchement lyrique de Rimbaud dans le Bateau Ivre, suivrait donc une révélation, celle d’une autre vérité, ou tout le moins, d’une réalité autre (…)
Extrait CREPUSCULE EMBAUME, Pierre-Jacques Prenait, Edition AREA

DE RENDEZ-VOUS EN RENDEZ-VOUS
Exposition du 10 au 21 septembre 2019
Vernissage Mardi 10 septembre de 18h à 21h
avec Clarence GUENA, Charlotte JANKOWSKI, Laurence de LEERSNYDER, Réjane LHOTE, Mickaël MARCHAND, Mathieu PILAUD, Aude ROBERT, artistes ayant déjà exposé à la Galerie ces deux dernières années. (En cliquant sur leur nom, vous aurez accès à leur site)
Nicolas GIRAUD LOGE
« Ici-bas »
Exposition du 4 au 30 juin 2019
Vernissage mardi 4 juin 2019 de 18h à 21h

Les sculptures de Nicolas Giraud-Loge sont paradoxales en ce qu’elles sont tout aussi dessins dans l’espace que volumes, à la fois lignes et matières, et encouragent à passer outre le Noli me tangere, l’interdiction institutionnelle faite au spectateur de toucher les œuvres. Elles sont réalisées en acier, aluminium, bois naturel, contre-plaqué, carton, élastomère, basalte, résine, PVC, vinyle, fil de polyuréthane, film polyéthylène, mousse, auxquels se mêlent des objets de récupération divers ou des éléments industriels détournés de leur usage, comme des pièces en grès sanitaire ou des Vaubans, ces barrières métalliques servant à contenir la foule lors de manifestations..

Ses structures mixtes sont souvent complexes, parfois rhizomiques ou fractales (elles évoquent souvent des processus de croissance naturels) mais restent toujours très graphiques, même lorsqu’il s’agit de volumes pleins. Le spectateur joue un rôle clé dans la démarche de Nicolas Giraud-Loge, chaque pièce étant conçue en fonction de la présence d’un observateur – invité aussi à toucher ou palper l’oeuvre – dans l’espace qu’elle occupe.
Après des études d’anthropologie et de sociologie puis un détour par le cinéma d’animation de Meral et Cemal Erez, il rentre aux Beaux-Arts de Paris en 2001 : au contact de Vincent Barré, d’Erik Dietman, de Richard Deacon (et de bien d’autres), il se tourne là vers une pratique de la sculpture pensée comme une fabrication capable de poésie. Attaché à la manipulation des matériaux dans leur grande diversité, artificiels ou naturels, il joue de la limite entre production standardisée et construction artisanale, entre l’emploi (ou le réemploi) d’éléments manufacturés et la réalisation d’un objet unique, presque fétichisé.

Depuis 2005, Nicolas Giraud-Loge a participé à plusieurs programmes de résidence et d’exposition en France ou à l’étranger (Inde, Grande-Bretagne, Chine).
Parallèlement, il collabore depuis 2016 avec un laboratoire de l’Institut National de Recherches Agronomiques (INRA) à la création d’un modèle réduit pédagogique (MYMYX) dans le cadre d’une recherche sur les opportunités agroécologiques liées au phénomène de mycorhization des plantes.
Dans le cadre du collectif des Fondeurs de Roue; il sera en résidence au relais culturel 2 Angles (Flers) à l’automne 2019.
Louis Doucet