EMMA BOURGIN

EMMA BOURGIN
Tentative de capture du soleil

Exposition du 24 septembre au 5 octobre 2013

vernissage mardi 24 septembre 2013 de 18h à 21h

sans titre, 2013, 98 x 90 x 42 cm, bois, huile de lin et cire d’abeille.

 

La galerie du Haut Pavé, l’UFR des Arts Plastiques et Sciences de l’art et la galerie Michel Journiac de l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne vous invitent à l’exposition de la lauréate du Prix Michel Journiac (Juste avant – 4 ème édition – sélection des travaux des Masters 2 Arts Plastiques).
 

Le prix Journiac a été mis en place en 2010 pour valoriser et professionnaliser les travaux des étudiants en fin de Master 2 Arts Plastiques. Une exposition est montée à la Galerie Journiac après sélection, par un jury de professionnels,  de huit étudiants. Le jury  récompense alors un étudiant en lui offrant la possibilité d’une exposition personnelle (Galerie du Crous en 2010 et 2011, Galerie du Haut Pavé en 2012 et 2013).
Le jury est composé de professionnels du monde de l’art.  En 2010 et 2011 : Patricia Dorfmann, Alain Gutharc, Micheline Lelièvre, François Pourtaud. En 2012 : Gilles Baume, Kamel Mennour, Anne-Laure St Clair, Catherine Viollet. En 2013: Gilles Baume (Frac Ile-de-France), Frédéric Daviau (galerie du Haut Pavé), Emma-Charlotte Gobry-Laurencin (galerie Kamel Mennour), Catherine Viollet (Galerie municipale de Vitry-sur-Seine).

Vitrail, 2013, papier de soie, cire d’abeille 290×586 cm


Sans titre, 2010, laine, essence de térébenthine, pigments, vernis marin brillant, palette, 400x150x1cm (laine), 120x80x12cm (palette).

 

 

L’expérience de l’art ou le charme d’une rencontre…indissociable d’une certaine manière de vivre et d’éprouver le monde. En ce sens, la révélation, au cœur de la démarche artistique de Emma Bourgin, est celle d’un accès sensible et corporel à la nature des matériaux. La révélation relève aussi d’un cheminement intime, de l’éveil des sens (carrière de pierre, miellerie, églises) à l’expérimentation de contacts ou de rencontres entre des matières dont les qualités expriment des « charges sensibles ». 
Recherches et tentatives visent à l’exploration des changements d’états (liquide, solide), du désir de toucher et de ressentir l’huile, la pierre, le miel, le bois, la lumière.
Le charme, proche du mysticisme, apparaît dans la dimension haptique des matières, à savoir la malléabilité et la perméabilité des surfaces. L’éveil au sensible, pour le spectateur, renvoie alors à une certaine joie, une ivresse des sens qui touche ici à la manière dont la lumière entre en rapport avec les surfaces, la présence des choses brutes et les gestes de l’artiste qui donnent une vie à la matière.

 
Charlotte Mariel